[auteur] Stendhal

C'est filial. Marie-Henri Beyle, dit Stendhal, fut la deuxième rencontre littéraire de ma vie.

Objet du mémoire de ma mère, Stendhal trônait depuis toujours au grenier. Vers douze ans, j'ai souhaité lire le mémoire de ma mère, puisque à cette époque, je souhaitais faire un Baccalauréat Littéraire, puis des études de Lettres modernes. Le livre étudié, Vie de Henri Brulard, a donc suivi la thèse, et s'est retrouvé dans ma bibliothèque.

Ledit roman me fascinait, mais me faisait peur. Je l'observais, l'ouvrais, mais ne le lisais pas. Comme pour Les Misérables, que j'ai découvert à quinze ans, mais connaissant son existence depuis cinq ans, je réservais sa lecture "pour plus tard", car j'estimais ne pas être assez mûre pour comprendre le roman, et pour l'apprécier. J'avais lu Le père Goriot ; il m'avait paru indigeste. Je ne voulais pas ternir Vie de Henri Brulard, ni Les Misérables. J'ai donc attendu d'avoir quinze ans.

A quinze ans, j'ai véritablement découvert Stendhal, puisque je ne savais pas grand chose de lui - à l'inverse d'Hugo, je n'avais pas même vu d'adaptation. Ce que je lus me bouleversa.

Je le dis sans honte  Stendhal et moi, on est pareil.

D'abord, on est verseau tous les deux (ça vous en bouche un coin!). Mais c'est un moindre mal ; ce qui me lie à lui, c'est ce qu'il dit par rapport à l'écriture (Vie de Henri Brulard) :

"Je trouve quelquefois beaucoup de plaisir à écrire, voilà tout."

"Depuis quarante-six ans, mon idéal est de vivre à Paris, dans un quatrième étage, écrivant un drame ou un livre."

Ensuite, il y a l'aspect surnaturel : je me sens liée à l'auteur, j'ai l'impression qu'il "veille sur moi" (ma santé mentale est très bonne, par ailleurs). Je suis tombée sur Stendhal, à l'oral du Bac, et j'ai eu 18, moi qui ne participais jamais en classe. Après avoir passé mon Bac Français, j'ai lu Vie de Henri Brulard. C'est à cette époque que j'ai commencé mon premier roman : "Biographie de Moi" (le titre a changé depuis, je ne publierai sûrement jamais cet ouvrage, d'ailleurs on voit bien que c'est mon premier texte).

Quelques infos sur l'auteur...

Stendhal est né le 23 janvier 1783 à Grenoble, et est mort le 23 mars 1842 à Paris (d'une attaque cérébrale).

Il est l'auteur de romans tels que Le Rouge et le Noir, La chartreuse de Parme, De l'Amour, Armance...

Il a également écrit des essais, tel que Vie de Napoléon.

Stendhal recherche « La vérité, l'âpre vérité », et dépeint le plus souvent des jeunes hommes aux aspirations romantiques, ainsi qu'aux rêves de gloire. Son style est économe et épuré.

Il était bonapartiste, mais également fervent républicain.

Stendhal était un grand voyageur. Il a publié, d'ailleurs, ses Mémoires d'un touriste.

Ses passions étaient la musique et l'Italie, ainsi que sa chère Grenoble. Il avait, en revanche, moins de succès auprès des femmes*.

Etant en conflit avec son père, il choisi comme nom de plume "Stendhal", en référence à une ville allemande.

"Stendhal" est également "l'inventeur" du "syndrome de Stendhal" (se sentir mal devant du beau, qui se produit généralement à  Florence. Ca n'est pas une blague!)

Stendhal repose au cimetière de Montmartre.

* Cette remarque n'est pas de moi, mais bien de lui.

A visiter :

- http://www.terresdecrivains.com/STENDHAL.html

A lire :

- tout, aussi! mais d'abord : Vie de Henri Brulard.

Comments

[anaischartier]

Oui, je fais des fautes quand je ne me relis pas, et c'était le cas ici! mais lorsque j'aurai le temps, je relirai chaque article et corrigerai.
(Je n'ai pas étudié les lettres modernes, mais les langues étrangères. Mais bon, ça n'est pas une excuse).

[fif]

Que de fautes d'orthographe et de grammaire
( emploi des temps verbaux!) C'est étonnant de la part d'une jeune femme qui veut devenir écrivain et qui a fait des études de Lettres.
Quelques exemples : existance ; reservais; fervant; Florance; il choisi; peut importe; lui valu; très importants ( les noms qui sont caractérisés par l'adjectif sont féminins), je me remet, etc.