6 décembre 2011
poème
Promenons-nous, Monsieur, chevalier à vos heures
Allons en ce bois qui si souvent a servi
De refuge aux amoureux qui dans leur malheur
Ne devaient, au grand jour, montrer leur amour ravi.
Cueillez-moi des fleurs, de la bruyère et du houx
Les épines comme les odeurs sont si agréables!
Je vous offrirai ces excellentes gueules de loups
Qui annoncent la mort, par un délice délectable.
Le ciel, si bleu tout à l’heur, fond dans les ténèbres,
Mais vois-tu, mon pieux chevalier, je n’ai point peur,
Car vous demeurerez mien quoi qu’en dise la pègre
De tous ces gens et de leurs prétendue bonne moeurs.
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H
B